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Fourmis

À quoi ressemblent-elles?

La fourmi charpentière rouge et la fourmi noire gâte-bois comptent parmi les espèces de fourmis charpentières les plus communes au Canada. Le corps de la fourmi charpentière rouge est noirâtre avec un thorax aux teintes de rouge ou de brun. La fourmi noire gâte-bois est, quant à elle, uniformément noire avec des teintes de brun.

La fourmi charpentière mesure entre 6 et 25 mm de longueur (0,24 à 1 pouce). Son corps est divisé en trois parties, dont l’une s’étrangle en une taille très fine. Ses antennes sont arquées et segmentées. Les adultes mâles et femelles sont ailés au moment de l’accouplement.

Quels dommages peuvent-elles causer?

Les fourmis charpentières sont bien connues pour causer des dommages aux structures en bois. Leur présence dans les maisons est également gênante lorsqu’elles y cherchent de la nourriture. Les fourmis charpentières se nourrissent à la fois de matières végétales et animales. Les insectes et autres petits invertébrés, de même que le miellat produit par les pucerons et d’autres insectes constituent leurs principales sources de nourriture. La présence d’aliments protéinés et sucrés à l’intérieur et autour des maisons attire également les ouvrières en quête de nourriture.

Comment détecter un problème de fourmis charpentières?

À l’extérieur, les fourmis charpentières peuvent loger dans des troncs d’arbres morts encore debout, dans des souches ou des billots, ou encore, sous des troncs qui jonchent le sol ou des pierres. Elles creusent parfois des galeries dans le bois sain, mais elles choisissent généralement les essences à bois mou comme le pin.

À l’intérieur, comme elles préfèrent le bois humide et pourri, la présence de fourmis charpentières peut révéler un problème d’humidité ou de décomposition des structures de bois. En plus de creuser des galeries dans les moulures, les escaliers et les cadres de fenêtre en bois, une colonie de fourmis peut construire son nid dans une maison sans attaquer le bois de charpente et infester les espaces vides entre les murs, les greniers ou les portes creuses. Des nids ont même été trouvés derrière des livres rangés dans des bibliothèques, derrière des tiroirs de commode ou d’armoire et derrière des panneaux isolants en mousse de polystyrène.